Nos enfants sous microscope

Nos enfants sous microscope

Il est plus que jamais temps de se questionner sur l’avenir des enfants et des adolescents diagnostiqués et médiqués, de plus en plus tôt, parce qu’ils ne correspondent pas à une norme jamais remise en question ! Non, ce sont eux, nos enfants qui sont sous la loupe, plutôt que les systèmes scolaire, éducatif, psycho-médical…

Alessandro Elia

TDA/H, hauts potentiels, multi-dys & Cie. Comment stopper l’épidémie de diagnostics ?

Le livre est disponible chez Payot : cliquez ici

Avant, nos enfants étaient rêveurs, dans la lune, turbulents… Aujourd’hui, ils sont hyperactifs, dyspraxiques, dyscalculiques, dysorthographiques, quand ils n’ont pas un trouble du comportement ou un trouble psy plus grave. Qu’est-ce que cela dit de notre société ? Est-ce qu’apposer de tels diagnostics permet d’apaiser la tristesse, la colère, l’inquiétude, la culpabilité liées aux difficultés variées ? Pas sûr.

Deux cliniciens tirent le signal d’alarme et défendent une approche plus écologique : « Soignons les relations, pas les enfants ! » Ils nous expliquent comment, en tant que parents ou professionnels de l’enfance, nous pouvons changer de regard.

Grâce à des clés concrètes issues de leur pratique de la thérapie brève, ils nous proposent d’aider les enfants à trouver la meilleure façon de résoudre les problèmes qu’ils vont immanquablement rencontrer. En les accompagnant pour qu’ils puisent dans leurs propres ressources.

Alessandro Elia est psychologue, psychothérapeute et formateur. Il a fondé les centres Sésames en Suisse, qui proposent des consultations et des formations en thérapie brève systémique.

Emmanuelle Piquet est psychopraticienne et formatrice. Elle a créé les centres de consultation et de formation Chagrin Scolaire et est notamment l’auteur de Te laisse pas faire !, Mon ado, ma bataille et Comment ne pas être un prof idéal.

Aller sur le site de l’éditeur

11 thoughts on “Nos enfants sous microscope

    1. Merci Annick pour votre message. Donnez-nous votre avis sur le livre, on est impatients…

  1. Extra ! Pile dans mon actualité. Je sais quoi lire ce we.
    Merci Ale ! 🌞
    Marcelo

    1. J’espère que la lecture est intéressante ! Merci pour ce message.
      Alessandro

  2. Bonjour,
    La dichotomie qui ressort du résumé de votre ouvrage me semble un piège. J approuve totalement le fait qu’il faille soigner les relations avec les enfants et les aider à trouver « les meilleures » pistes pour « résoudre », ou du moins faire face à leurs problèmes. Mais cela signifie-t’il pour autant qu’il faille discréditer les diagnostiques (et parler d épidémie) et remettre en cause leur utilité (par ex pour obtenir des compensations de désavantages (CDD)) ? En tant que systemiciens vous devriez être les premiers à saisir le piège dans lequel les familles sont enfermées, à savoir pas de CDD sans diagnostique ! J’espère toutefois trouver de la nuance dans vos pages, les affrontements entre partisans et détracteurs des diagnostics n’etant pas pour apaiser les systèmes et leur permettre de trouver un peu d équilibre et d harmonie.

    1. Bonjour,
      Merci tout d’abord pour votre commentaire franc et très pertinent. Nous parlons d' »épidémie », terme très délicat à utiliser surtout en ce moment, précisément parce que nous observons cette tendance de plus en plus forte à médicaliser les difficultés d’apprentissages, les émotions ou encore les difficultés relationnelles. Avec comme conséquence une utilisation parfois excessive de molécules chimiques sur des enfants très jeunes. Nous questionnons l’utilité du diagnostic, d’une part parce que nous en voyons concrètement souvent les effets délétères dans nos consultations, et d’autre part parce que de plus en plus de recherches et d’auteurs en pointent les risques. Nous ne faisons pas de dichotomie, mais nous cherchons à répondre à cette question : les diagnostics apaisent-ils à court, moyen et long terme les enfants, les parents et les professionnels de l’école. Enfin, il est clair que des enfants sont en souffrance et qu’ils ont besoin d’aide. Les diagnostics peuvent ouvrir à des mesures utiles. Pour autant qu’ils ne soient pas utilisés à tout va et que les enfants qui en ont vraiment besoin puissent en bénéficier. Au plaisir d’en rediscuter avec vous si vous lisez le livre ! Alessandro Elia

  3. Bonjour, le message de votre livre confirme une conviction que j’ai pu confirmer plusieurs fois comme maman et amie d‘autres mamans.
    Merci pour avoir eu le courage d’écrire des contenus pas faciles à proposer mais strictement nécessaires pour le futur des nos enfants.

    1. C’est moi qui vous remercie pour ce commentaire qui nous renforce notre conviction profonde qu’il faut aider (les enfants, les parents et les enseignants) mais autrement qu’en cherchant qui est malade ou troublé. Ni les uns, ni les autres, mais les relations entre eux par contre, méritent d’être soignées et apaisées.

  4. Bonjour,
    Je me réjouis de lire votre livre commandé aujourd’hui suite à l’article dans la presse (La Liberté).
    Je suis en plein dedans et ça fait presque 2 ans que je me bats contre le diagnostique d’hyperactif, trouble de l’attention et dyspraxie que pédiatre et psychomotricienne essaient de coller à mon fils, tout ça sans avoir vraiment de conclusion claire bien entendu ! Donc du coup on nous renvoie vers un psychologue 🙁